journal des jeunes des quartiers est de toulouse

Une Caravane « Ensemble pour l'égalité et la citoyenneté »

De quoi s'agit-il ?

La Caravane portée par la Ligue Démocratique des Droits des Femmes circule au Maroc depuis 2001. Elle a été rejointe par des femmes venues d'Algérie, de Tunisie et de France.

Une caravane de femmes se donnant la main des deux côtés de la Méditerranée pour travailler au respect des droits universels des femmes

La Caravane s'adresse à tous ceux qui sont concernés par le « Vivre ensemble », hommes, femmes, mineur(e)s pour qui l'accès aux droits et à la citoyenneté est décliné selon l'origine culturelle : habitants des quartiers populaires, collégiens, lycéens, filles et garçons, étranger(e)s, issu(e)s des différentes immigrations, français(es) ayant contracté des mariages mixtes, militant(e)s associatifs…

Ici dans notre quartier

Sur plusieurs quartiers de notre ville, des comités locaux se sont constitués avec les associations, les représentants d'institutions (écoles, lycées, centres sociaux, missions locales, clubs de prévention) et les habitants pour organiser une journée d'accueil de la Caravane.

Elle s'est arrêtée dans notre quartier à Jolimont le lundi 26 mai dans l'après-midi sous une tente caïdale sur la place commerciale pour une rencontre conviviale avec les habitants et des permanences juridiques ; une exposition photos s'est réalisée au Centre social .Le soir, au FJT (Résidence Sociale) c'était le tour d'une action plus spécifique en direction des jeunes.

Ce temps fort amènera dans le futur à concevoir de nouveaux projets concernant le thème du « mieux vivre ensemble ».

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Noémie et Elodie ont recherché les dates importantes dans l'histoire des droits des femmes en France :

Sous l'ancien régime : Le mari seul a le droit de gérer les biens du couple et les biens de sa femme. Seul les fils ont droit à l'héritage. Le mariage est soumis à l'autorisation parentale, celle du père.

Lois de la révolution (1790) : Les droits ne changent pas pour l'héritage. Le mariage n'est plus sous l'autorité parentale. La femme a le droit d'accomplir certains actes juridiques

Code Napoléon (1804) : Le mariage reste soumis au consentement du père pour les filles. La femme reste sous la tutelle de son mari obligatoirement. Un homme adultère est passible d'amende alors qu'une femme adultère est passible de prison. La femme n'a aucun droit sur l'administration des biens communs jusqu'en 1965.

En 1944, le droit de vote pour les femmes est prononcé en France (un des derniers pays en Europe).

En 1970, Un grand mouvement de libération des femmes se met en place, différents groupes de différentes tendances : politique, philosophique, sociologique (protection des femmes, lutte pour les droits et contre la violence, pour l'avortement, …).

La loi de 1975 sur les divorces permet à la femme de ne pas être obligée de vivre au domicile du mari adultère, un divorce par simple consentement peut être prononcé.

En 2003, marche des femmes contre les guettos et pour l'égalité « ni putes, ni soumises », dénonce les violences, les tournantes, les atteintes à la liberté des femmes.

Noémie et Judith, ont fait des recherches sur les femmes marocaines:

Le Maroc a signé la convention CEDEF mais, malgré cela, l'avance dans le respect des droits des femmes fait des fois des pas en arrière.
En ce qui concerne la violence domestique contre les femmes il n'y a pas de loi qui existe pour protéger les pauvres victimes.
Il existe de nombreuses violences physiques et abus sexuel contre les femmes.
Le milieu islamiste s'oppose à la réforme du code et ne reconnaît pas l'égalité entre l'homme et la femme par rapport aux droits civils, économiques et socioculturels.
Par exemple :

• Pour choisir son époux par exemple la femme ne peut le faire entièrement seule car il lui faut l'autorisation de son père ou tuteur.

• La dissolution unilatérale du mariage n'est donné qu'au mari ;la justice il n'y a pas longtemps ne réprimait pas forcément l'assassinat d'une femme par son mari en cas d'adultère. 

• Une grande importance est donné a la virginité des femmes pour avoir droit au mariage ; de plus, toute femme violée est rejetée par sa famille.
  
  Selon L'ONU,le taux d'illettrisme chez les femmes marocaines atteint  67% dans les espaces urbains et + de 89% dans les zones rurales.0

Dans les zones rurales la femme est le vrai pilier et constitue un facteur de la stabilisation de la famille.

Le rôle des hommes (ou maris) n'est quant à lui pas aussi déterminant : «ils peuvent toujours s'en aller» remarque l'anthropologue.

Chez les nomades, cette stabilité se retrouve aussi dans le fait que la hutte appartient à la femme. C'est l'endroit où toute la famille habite tandis que l'homme, lui, est toujours un passant et habite selon les circonstances économiques séparément de la femme.

On note aussi des changements dans certaines communautés rurales : les femmes sont parfois amenées à quitter les villages pour chercher un emploi en ville.

Une fois bien installée en ville la femme reprend cette même position centrale dans la famille, le point focal, le point de stabilité.